Un parcours visuel proposé par le Théâtre de l’Orangerie, le Centre de la photographie Genève, en collaboration avec l’artiste Angela Marzullo, dans les jardins du T.O.
Angela Marzullo
Du 27 juin au 30 septembre
Vernissage le mardi 27 juin à 22h dans le cadre de la soirée d’ouverture de la saison
Horaire : tous les soirs de représentations, de 18h à 23h
Lieu : en plein air sur le site du Théâtre de l’Orangerie
Entrée : libre
Plus d’infos : www.theatreorangerie.ch
Dans l’idée de tisser un fil conducteur entre la programmation théâtrale 2017 et le projet d’exposition, le Théâtre de l’Orangerie et le Centre de la photographie Genève ont choisi le personnage de Lady Macbeth comme base de réflexion commune. L’histoire de l’humanité est scandée par les destins d’individus illustres ayant exercé à un moment une influence particulière sur l’évolution de la société. Or, si l’on considère les noms communément retenus, la plupart sont masculins. Le terme même de « grand homme » n’a guère d’équivalence au féminin. Si Lady Macbeth façonne l’accession au pouvoir de son époux tout en restant dans l’ombre, d’autres figures féminines, qu’elles soient réelles ou des personnages fictifs issus de l’histoire culturelle, ont occupé une place prédominante et décisive dans l’évolution des mentalités. Ce parcours visuel propose de parer à ce déséquilibre en mettant en exergue des femmes dont les pensées et les actions ont joué un rôle primordial dans l’histoire humaine.
Fiche d'artisteArtist file
Le travail de Angela Marzullo combine la photographie, vidéo et performance, explorant des problématiques féministes, au coeur de ses préoccupations artistiques. En 2010, elle est sélectionnée pour une résidence d’artiste à l’institut Suisse de Rome. A cette période, elle produit un court métrage expérimental, Concettina, basé sur les lettres de Pier Paolo Pasolini, avec pour actrices principales deux jeunes filles. Elle [...]
Le travail de Angela Marzullo combine la photographie, vidéo et performance, explorant des problématiques féministes, au coeur de ses préoccupations artistiques. En 2010, elle est sélectionnée pour une résidence d’artiste à l’institut Suisse de Rome. A cette période, elle produit un court métrage expérimental, Concettina, basé sur les lettres de Pier Paolo Pasolini, avec pour actrices principales deux jeunes filles. Elle a participé à de nombreux festivals, Who’s Afraid of Performance Art? le commun à Genève en 2011, Eternal Tour, Khalil Sakakini Center à Ramallah et Mapping Festival à Genève en 2010, ou encore au Point Impact Performance Festival et à la Biennale D’Image en Mouvement à Genève en 2007. En 2010, son travail a été présenté à l’exposition Imagining Equality: Women’s Art and Activism à la Guggenheim Gallery de Los Angeles, à l’Institut Suisse de Rome et à Forde, Genève.
Connue principalement pour ses performances sous le pseudo « Makita », l’artiste critique les mécanismes sexistes qui construisent l’identité genrée depuis l’enfance et envisage la culture comme une possibilité de transmission de la lutte féministe. Pour sa première exposition institutionnelle au CPG en 2018 elle réalisait L’Origine, une performance quotidienne, pendant laquelle elle découpait une fente en forme d’amande circonscrite de lamelles dans les pages du quotidien Le Monde. Les languettes autour de l’ouverture se faisaient vulve et toison. Un livre retraçant cette performance vient d’être édité par les éditions CPG et Ripopée.OSMOSCOSMOSprésente un montage d’extraits réalisés par le public qui a assisté à la performance où Angela Marzullo ouvrait le premier exemplaire de ce livre au moyen de l’ouvre-lettre fourni avec la publication.