Dès ses premières œuvres, Angela Marzullo (*1971 Zurich, vit et travaille à Genève) n’a cessé d’explorer le féminisme non seulement comme un fil conducteur de son art, mais de sa vie tout court à l’instar des avant-gardes qui ne connaissaient pas de séparation entre les deux.
Angela Marzullo
Vernissage le jeudi 26 janvier dès 18h
Nocturne gratuite le vendredi 27 janvier, de 18h à 21h dans le cadre des Portes ouvertes du Quartier des Bains
Les 28 premiers jours de l’exposition, le public pourra assister au work-in-progress « L’Origine », sous forme d’une performance quotidienne de l’artiste, à 11h, dans l’espace d’exposition.
Rencontre / Brunch le samedi 4 mars à 11h
Avec Angela Marzullo, Barbara Polla (galeriste, auteure et curatrice) et Sophia Djitli (chercheuse en études de genre)
Avec son alter ego, Makita, l’artiste endosse tour à tour le rôle de l’intellectuelle féministe, de la sorcière, ou encore celui de la mère de famille engagée politiquement. L’exposition au CPG permettra au public de découvrir de nouveaux travaux photographiques qui soulignent la place du médium dans son processus conceptuel et sa pratique performative. L’exposition fait écho à celle de Manon au CPG en 2015, considérée aujourd’hui comme la pionnière de l’art de la performance en Suisse, une génération avant celle d’Angela Marzullo.
SoutiensSponsors
Fiche d'artisteArtist file
Le travail de Angela Marzullo combine la photographie, vidéo et performance, explorant des problématiques féministes, au coeur de ses préoccupations artistiques. En 2010, elle est sélectionnée pour une résidence d’artiste à l’institut Suisse de Rome. A cette période, elle produit un court métrage expérimental, Concettina, basé sur les lettres de Pier Paolo Pasolini, avec pour actrices principales deux jeunes filles. Elle [...]
Le travail de Angela Marzullo combine la photographie, vidéo et performance, explorant des problématiques féministes, au coeur de ses préoccupations artistiques. En 2010, elle est sélectionnée pour une résidence d’artiste à l’institut Suisse de Rome. A cette période, elle produit un court métrage expérimental, Concettina, basé sur les lettres de Pier Paolo Pasolini, avec pour actrices principales deux jeunes filles. Elle a participé à de nombreux festivals, Who’s Afraid of Performance Art? le commun à Genève en 2011, Eternal Tour, Khalil Sakakini Center à Ramallah et Mapping Festival à Genève en 2010, ou encore au Point Impact Performance Festival et à la Biennale D’Image en Mouvement à Genève en 2007. En 2010, son travail a été présenté à l’exposition Imagining Equality: Women’s Art and Activism à la Guggenheim Gallery de Los Angeles, à l’Institut Suisse de Rome et à Forde, Genève.
Connue principalement pour ses performances sous le pseudo « Makita », l’artiste critique les mécanismes sexistes qui construisent l’identité genrée depuis l’enfance et envisage la culture comme une possibilité de transmission de la lutte féministe. Pour sa première exposition institutionnelle au CPG en 2018 elle réalisait L’Origine, une performance quotidienne, pendant laquelle elle découpait une fente en forme d’amande circonscrite de lamelles dans les pages du quotidien Le Monde. Les languettes autour de l’ouverture se faisaient vulve et toison. Un livre retraçant cette performance vient d’être édité par les éditions CPG et Ripopée.OSMOSCOSMOSprésente un montage d’extraits réalisés par le public qui a assisté à la performance où Angela Marzullo ouvrait le premier exemplaire de ce livre au moyen de l’ouvre-lettre fourni avec la publication.