Le CPG a artmonte-carlo

27.04 — 29.04.2018

Le CPG vous convie chaleureusement sur son stand au salon artemonte-carlo où il présentera une installation de Patrick Weidmann (*1958 à Genève), ses deux derniers ouvrages, dont « Magazine de Charme » (2015), ainsi que les récentes publications des Éditions du CPG. 

Vernissage: 27.04.2018

Patrick Weidmann


STAND F7

Rendez-vous DE 12 H À 20 H au Grimaldi Forum Monaco

Plus d’informations sur le site d’artmontecarlo : artmontecarlo.ch/Accueil

L'œuvre photographique de Patrick Weidmann revêt une esthétique grinçante pour aborder la fétichisation de la marchandise. De même que son travail littéraire, parfois retenu pour son cynisme, mettant pourtant en lumière -crue- le capitalisme contemporain. Le Centre de la photographie Genève a accompagné les deux dernières publications de Patrick Weidmann.


Fiche d'artisteArtist file

Patrick Weidmann * 1958 à Geneva, vit à Geneva

En 1985, Patrick Weidmann est embarqué par l’artiste Orlan pour une virée rue St Denis. Rendez-vous est pris du côté des Halles. Il monte dans sa 2CV. Les arrêts sont fréquents sur le trottoir. Ils visitent de fond en comble tous les sex-shop et peep-show. Orlan s’amuse beaucoup mais reste quasiment réduit, d’après Patrick Weidmann, au silence victime d’un rhume assassin. Il constate que certains de ces lieux sont dans un état pitoyable. L’idée lui vient qu’il y aura un [...]

En 1985, Patrick Weidmann est embarqué par l’artiste Orlan pour une virée rue St Denis. Rendez-vous est pris du côté des Halles. Il monte dans sa 2CV. Les arrêts sont fréquents sur le trottoir. Ils visitent de fond en comble tous les sex-shop et peep-show. Orlan s’amuse beaucoup mais reste quasiment réduit, d’après Patrick Weidmann, au silence victime d’un rhume assassin. Il constate que certains de ces lieux sont dans un état pitoyable. L’idée lui vient qu’il y aura un jour un travail à faire sur l’indigence architecturale et in situde ces devantures et capsules désodorisées à l’eau de Javel.

Vers 2015, Patrick Weidmann les photographie presque tous. Entre temps, leur état s’est beaucoup aggravé. S’ils ne sont pas fermés ou reconvertis en fast-food, ils sont dans un état d’obsolescence qui leur confère un charme remarquable voisin du tragique, selon l’artiste.

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