Thomas Cullum s’est expatrié en Suisse pendant l’été 2010. Il a vécu comme un prince pendant un an avant de se retrouver à la rue. Il a passé quasiment une année sur les canapés et les tapis de ses amis, avant d’enfin trouver une chambre à lui, à Lausanne. Il étudie les arts visuels à l’ECAL depuis 2011, et entretient un travail photographique en autodidacte depuis plusieurs années. Il a réalisé quelques livres auto-édités livre de ses photographies et entretient un [...]
Thomas Cullum s’est expatrié en Suisse pendant l’été 2010. Il a vécu comme un prince pendant un an avant de se retrouver à la rue. Il a passé quasiment une année sur les canapés et les tapis de ses amis, avant d’enfin trouver une chambre à lui, à Lausanne. Il étudie les arts visuels à l’ECAL depuis 2011, et entretient un travail photographique en autodidacte depuis plusieurs années. Il a réalisé quelques livres auto-édités livre de ses photographies et entretient un tumblr buddythatscute.tumblr.com.
Thomas Cullum travaille exclusivement en argentique, en 135mm et au moyen format. Dans des lumières qui rappellent la peinture intimiste de Bonnard, il saisit son temps libre. Il est parfois proche d’un Hamilton ou d’une McCartney, voir d’une photographie carrément de mode, mais avec une étrange habileté de résistance à la séduction, qui transparait dans sa simplicité. Ses photographies sont chics mais pas prétentieuses, dans une économie qui correspond à celle d’une génération, jeune, instable. En tout cas quelque chose de beau, sans pesanteur. Il y a chez lui du débordant, parfois presque du mauvais gout, du surréalisme, de collage, une chose qui ne doit pas se laisser assagir.