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Michel François * 1956 in Saint-Trond, Belgique, lives in Bruxelles, Belgique

Ses travaux (photographies, sculptures, vidéos, installations) font souvent référence aux cinq sens, particulièrement au toucher (comme le cactus de Psycho jardin, une main tenant un savon, etc…) et jouent sur des constructions mentales induites par la dérive d’objets quotidiens et de gestes courants. C’est ainsi qu’un simple morceau d’aluminiumb cent fois retourné entre les mains de l’artiste devient une sculpture aux dimensions sans cessse mouvantes. «La sculpture es [...]

Ses travaux (photographies, sculptures, vidéos, installations) font souvent référence aux cinq sens, particulièrement au toucher (comme le cactus de Psycho jardin, une main tenant un savon, etc…) et jouent sur des constructions mentales induites par la dérive d’objets quotidiens et de gestes courants. C’est ainsi qu’un simple morceau d’aluminiumb cent fois retourné entre les mains de l’artiste devient une sculpture aux dimensions sans cessse mouvantes. «La sculpture est un moyen terme entre la danse et la peinture, figurative puis abstraite, selon ce que le spectateur et son subconscient veulent bien y voir.»( …)

Extrait d’un article paru dans artpress, texte de Guillaume Désanges, 2010.

«L’ensemble de la production de Michel François s’inscrit dans un système en apparence hétéroclite, mais diablement efficace et ô combien pertinent, un work in progress permanent, où chaque oeuvre produite en recèle potentiellement plusieurs autres en son sein. Si rien dans son travail ne nous est donné directement, une amorce de scénario est toujours présente, libre ensuite à chacun de dénouer les noeuds, d’opérer d’éventuels rapprochements. Dans cette démarche globale, aucun opportunisme ou envie de séduire, simplement la volonté de recycler, d’expérimenter toujours et sans cesse. Et si la contamination, le parasitage de certaines oeuvres par d’autres pourraient parfois laisser planer une impression de déjà-vu, de redite, il est toujours un détail, un point de vue nouveau, un décalage qui s’opère pour venir enrichir le propos. La matière n’est jamais contrainte, elle vit et évolue sans cesse.

(…)» Extrait texte paru dans la revue 02, écrit par Antoine Marchand, 2010.

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