Laure Donzé a vécu jusqu’à l’âge de 7 ans au Togo. A 17 ans, elle quitte le canton du Jura pour effectuer ses études d’art qu’elle achèvera en 2006 à l’Esba, Genève. Elle voyage régulièrement à la recherche d’images du chaos urbain. Elle a récemment exposé à Genève à la Villa Dutoit en 2012, au Musée Rath en 2011, à Baz’art en 2010. Son travail était présenté en 2008 au Centre de la Photographie Genève dans l’exposition Jeunevois, et en 2013 pou [...]
Laure Donzé a vécu jusqu’à l’âge de 7 ans au Togo. A 17 ans, elle quitte le canton du Jura pour effectuer ses études d’art qu’elle achèvera en 2006 à l’Esba, Genève. Elle voyage régulièrement à la recherche d’images du chaos urbain. Elle a récemment exposé à Genève à la Villa Dutoit en 2012, au Musée Rath en 2011, à Baz’art en 2010. Son travail était présenté en 2008 au Centre de la Photographie Genève dans l’exposition Jeunevois, et en 2013 pour CHERCHE APPARTEMENT.
Pour CHERCHE APPARTEMENT, Laure Donzé présentait une nouvelle installation murale de photographies, après sa participation à Jeunevois en 2008. Une installation de Laure Donzé est une caverne où le temps coule et les corps étendus dans les plis de la photographie. Ses collages muraux évoquent comment Gordon Matta-Clark collait lui même ses images. La brutalité que représente l’expulsion d’un immeuble occupé, Laure Donzé la souligne d’autant plus par le caractère intimiste de ses vues d’intérieurs. Elle rejoint en cela George Perec questionnant l’apparente invulnérabilité des immeubles et dénonçant la brutalité que représente leur démolition : “Qui, en face d’un immeuble parisien, n’a jamais pensé qu’il était indestructible ? […] Au regard d’un individu, d’une famille, ou même d’une dynastie, une ville, une rue, une maison, semblent inaltérables, inaccessibles au temps, aux accidents de la vie humaine, à tel point que l’on croit pouvoir confronter et opposer la fragilité de notre condition à l’invulnérabilité de la pierre.”