“Depuis le début des années 1980, Paul Pouvreau explore des matériaux banals du quotidien tels que des ustensiles ménagers, emballages, journaux, cartons, sacs en plastique pour concevoir des œuvres «à la manière d’un ready-made aidé». La photographie, médium principal de son travail, tente selon lui «de porter une attention à ces petits riens dans lesquels se loge souvent presque tout». Il s’intéresse aux formes variées des emballages et à leurs logos, com [...]
“Depuis le début des années 1980, Paul Pouvreau explore des matériaux banals du quotidien tels que des ustensiles ménagers, emballages, journaux, cartons, sacs en plastique pour concevoir des œuvres «à la manière d’un ready-made aidé». La photographie, médium principal de son travail, tente selon lui «de porter une attention à ces petits riens dans lesquels se loge souvent presque tout». Il s’intéresse aux formes variées des emballages et à leurs logos, comme autant de signes visuels dialoguant avec notre espace quotidien. Ce recyclage visuel s’agence principalement par rapport à l’espace photographique où insidieusement, «les signes deviennent des choses tandis que les choses deviennent des signes».
Ses photographies s’apparentent ainsi à des constructions visuelles dont les formes et le sens s’appréhendent de façon plurielle et instable, comme autant de couches sensibles à la surface des choses. Plus que des surfaces lisses et vérifiables, les photographies proposent au regard une extériorité à parcourir.”