Dans ses premières séries, consacrées aux vases et verres en cristal (1993) ou à l’argenterie (1994), Valérie Belin travaillait sur le spectre lumineux des objets, sur le dessin créé par la lumière, en restant proche du procédé originel de la photographie. Avec l’apparition des nouvelles technologies de l’image, l’artiste a commencé à questionner nos identités visuelles, rendant quasi réels des mannequins de vitrine ou montrant des femmes si sophistiquées et stylisées qu’on croirait qu’il s’agit d’un artifice, sans mentionner les sosies de Michael Jackson. Humain ? Trop humain ? Post-humain?