Après avoir obtenu son diplôme à Université de télévision et de cinéma de Munich, Keel déménage à Los Angeles. Keel a écrit quelques scénarios et a continué à faire de l’art, mais il s’est vite retrouvé submergé et fauché. Inspiré par les célébrités hollywoodiennes qui semblent que parler d’eux mêmes, Keel a écrit All About Me, un questionnaire franc en vingt-cinq chapitres sur la vie et l’amour, conçu pour aider les lecteurs à appro [...]
Après avoir obtenu son diplôme à Université de télévision et de cinéma de Munich, Keel déménage à Los Angeles. Keel a écrit quelques scénarios et a continué à faire de l’art, mais il s’est vite retrouvé submergé et fauché. Inspiré par les célébrités hollywoodiennes qui semblent que parler d’eux mêmes, Keel a écrit All About Me, un questionnaire franc en vingt-cinq chapitres sur la vie et l’amour, conçu pour aider les lecteurs à approfondir leur compréhension d’eux-mêmes.
Keel consacrera la décennie suivante à son art. Au cours de cette période, les peintures et photographies de Keel ont été exposées dans des galeries et musées établis en Europe et aux États-Unis. Dans une interview sur ses plus grandes influences, il a déclaré : « Aussi étrange que cela puisse paraître, la plupart de mes inspirations viennent de Los Angeles. Vous pouvez trouver son ironie, sa tristesse, sa beauté absurde et sa naïveté enfantine dans toute mon œuvre. C’est là que je pense que je vais toujours créer quelque chose de nouveau et me forcer à surmonter la peur d’essayer quelque chose que j’aurais peur d’explorer dans d’autres hémisphères. »
Il travaillera par la suite avec des artistes comme Annie Leibovitz, Richard Avedon, and Helmut Newton.
Attiré par le cinéma pendant ses études de piano à Boston, Philipp Keel étudie à la HFF de Munich, puis part s’installer à Los Angeles. Il réalise un premier long métrage avec John Dunkley, un Amérindien Ojibwé. À trente ans, il publie All About Mequi devient un bestseller et lui permet de se consacrer entièrement à la photographie. C’est à Los Angeles qu’il passe à la couleur et cette ville reste sa référence artistique, « avec ses aspects tristes et ironiques, sa beauté absurde et sa naïveté infantile ». Depuis la mort de son père Daniel Keel, fondateur et propriétaire de la maison d’édition Diogenes à Zurich, il parvient à jongler entre l’héritage paternel et son travail artistique, publiant ses propres livres chez Steidl. Le diptyque Whisperde 1999, exposé dans OSMOSCOSMOS, a été publié dans son deuxième livre Color.