Travail artistique mené à la limite des genres, jouant dans l’ambiguïté du temps, de la géographie ou des genres. Travaux souvent situés dans la durée, voire dans la répétition. Le goût de l’image de Nicolas Lieber l’amène aussi à de gigantesques collages muraux mêlant ses propres images à d’autres, trouvées de-ci de-là, coupures de journaux ou tirages anciens (“mur, juin 2009” au Photoforum Pasquart/Bienne , et “mur, [...]
Travail artistique mené à la limite des genres, jouant dans l’ambiguïté du temps, de la géographie ou des genres. Travaux souvent situés dans la durée, voire dans la répétition. Le goût de l’image de Nicolas Lieber l’amène aussi à de gigantesques collages muraux mêlant ses propres images à d’autres, trouvées de-ci de-là, coupures de journaux ou tirages anciens (“mur, juin 2009” au Photoforum Pasquart/Bienne , et “mur, mars 2010” à Topographie de l’Art/Paris)”.
De plus, Nicolas Lieber est autant photographe qu’iconographe. Avec ses camarades de l’armée Suisse, il a mis en scène des clichés ambigus, montrant des scènes de guerre que l’armée suisse, par son statut d’armée de défense, ne pourrait jamais avoir vécu. Par la suite, il a réussi à les faire paraître dans des quotidiens en manque d’illustrations pour des articles en déconnexion complète avec les contenus des images. Le CPG les a montrés en 2006 dans l’exposition PHOTO-TRAFIC. Il est aussi connu pour ses portraits de jeunes femmes, parfois à peine couvertes d’un costume militaire ou nues et souvent avec un appareil photographique en main. C’est ainsi qu’il se retrouve lui-même parfois aussi saisi dans le contre-champ. En salle d’exposition ou dans son appartement, il compose des grands collages muraux, sorte d’autels en hommage à ses muses, dont peut-être la plus iconique est son interprétation de l’enlèvement d’Europe.