Mara Catalán vient de sortir le livre WILLIAMSBURG A Place|Once called Home. Cet album est une sorte de journal des années 1994 à 1996 d’un quartier parmi les plus abandonnés de New York, avec des usines fermées, des maisons en ruine et une population dense d’artistes, mais désormais complètement « gentrifié ». Au sujet de sa nouvelle série High Voltage, qu’elle a réalisée ces quatre dernières années dans l’underground new-yorkais, elle écrit : « [...]
Mara Catalán vient de sortir le livre WILLIAMSBURG A Place|Once called Home. Cet album est une sorte de journal des années 1994 à 1996 d’un quartier parmi les plus abandonnés de New York, avec des usines fermées, des maisons en ruine et une population dense d’artistes, mais désormais complètement « gentrifié ». Au sujet de sa nouvelle série High Voltage, qu’elle a réalisée ces quatre dernières années dans l’underground new-yorkais, elle écrit : « Plus j’approfondissais mon sujet, plus je découvrais un trait commun entre les performeurs et les spectateurs : ils se tournent de plus en plus vers des expérimentations extrêmes pour se provoquer eux-mêmes et leur public et se confronter aux normes sociales en se livrant à des moyens participatifs autant sexuels que du regard ». Il y a dans ces documents contemporains un parfum des festivals de libre expression qu’organisait Jean-Jacques Lebel au milieu des années 1960 à Paris.