L’artiste manipule des faits de l’histoire des sciences et de l’histoire tout court pour les révéler dans des associations inattendues, s’appuyant sur des théories controversées, voire contredites, de philosophes, physiciens etc. Dans Heliopause, il se réfère à Johann Wilhelm Ritter qui, bienqu’autodidacte, était apprécié par d’autres savants comme Goethe ou von Humboldt. Il était persuadé que la lumière et le son sont basés sur un principe généra [...]
L’artiste manipule des faits de l’histoire des sciences et de l’histoire tout court pour les révéler dans des associations inattendues, s’appuyant sur des théories controversées, voire contredites, de philosophes, physiciens etc. Dans Heliopause, il se réfère à Johann Wilhelm Ritter qui, bienqu’autodidacte, était apprécié par d’autres savants comme Goethe ou von Humboldt. Il était persuadé que la lumière et le son sont basés sur un principe général de dualité, oscillant entre différentes fréquences. Ritter, excentrique buveur, est aussi, grâce à un procédé pré-photographique, le découvreur des radiations ultraviolettes, point de départ des photographies présentées dans OSMOSCOSMOSde la série Feeling the Future. L’artiste a mixé de l’huile de colza avec du Gin Tonic, du LSD et d’autres substances pour ensuite photographier le mélange sous rayons ultraviolets – produisant ainsi des images d’un voyage rêvé à travers la galaxie.