Jochen Gerz poursuit dans un premier temps des études de littérature et de sinologie à Cologne, puis d’archéologie à Bâle. Il entreprend la rédaction d’une œuvre poétique dont le premier recueil, Footing, sort en 1968. A partir de 1969, il se lance dans la photographie, accompagnant ses clichés de textes, puis, en 1971, dans la réalisation de vidéos, d’installations et de performances, investissant plus tard aussi l’espace public. Il s’établit très vite comme [...]
Jochen Gerz poursuit dans un premier temps des études de littérature et de sinologie à Cologne, puis d’archéologie à Bâle. Il entreprend la rédaction d’une œuvre poétique dont le premier recueil, Footing, sort en 1968. A partir de 1969, il se lance dans la photographie, accompagnant ses clichés de textes, puis, en 1971, dans la réalisation de vidéos, d’installations et de performances, investissant plus tard aussi l’espace public. Il s’établit très vite comme l’un des grands noms de l’art contemporain. Il crée par ailleurs de nombreuses œuvres dont 2146 Pierres-monument contre le Racisme sur la place du parlement de Sarrebruck en 1993, le Monument aux vivants de Biron. Gerz ne se préoccupe, dans ses combinaisons textes/photographies, d’aucune question esthétique. La disposition des photos et du texte, qui ne semble avoir aucun lien avec les images, permet au spectateur de déterminer lui-même une esthétique du témoignage.