João Castilho se fait connaître jeune avec l’ouvrage documentaire et collectif Paisagem Submersa (2008). Poussant le contraste des couleurs à saturation dans le sillage de Miguel Branco Rio, il ouvre son champ de production artistique à l’écriture et aujourd’hui à la sculpture. Avec la diversification des médias, il s’éloigne encore plus du style documentaire classique, au point de ne montrer, avec Pulsão Escopica, que du found-footage. Présenté pour la p [...]
João Castilho se fait connaître jeune avec l’ouvrage documentaire et collectif Paisagem Submersa (2008). Poussant le contraste des couleurs à saturation dans le sillage de Miguel Branco Rio, il ouvre son champ de production artistique à l’écriture et aujourd’hui à la sculpture. Avec la diversification des médias, il s’éloigne encore plus du style documentaire classique, au point de ne montrer, avec Pulsão Escopica, que du found-footage. Présenté pour la première fois en 2012 dans le cadre de l’exposition Segue-se ver o que quisesse à Belo Horizonte, curatée par Joerg Bader, l’artiste pointe un phénomène en pleine expansion : la redistribution à l’ère d’Internet des espaces public et privé.Pulsão Escopica est constitué d’images téléchargées par l’artiste à l’occasion de ses « déambulations » dans les différents chat-rooms sur la toile.