Diplômé en 1989 de l’Ecole supérieure des Beaux-Arts de Genève, Hervé Graumann explore très tôt l’esthétique et la culture numériques, que ce soit la modélisation 3D, les outils Photoshop, le système de pattern, les algorithmes… Il poursuit depuis ses débuts une oeuvre marquée par un humour teinté d’ironie, où les mots et les associations d’idées nourrissent un catalogue de propositions absurdes (voir ses compositions « bucoliques » réunissant des individus porta [...]
Diplômé en 1989 de l’Ecole supérieure des Beaux-Arts de Genève, Hervé Graumann explore très tôt l’esthétique et la culture numériques, que ce soit la modélisation 3D, les outils Photoshop, le système de pattern, les algorithmes… Il poursuit depuis ses débuts une oeuvre marquée par un humour teinté d’ironie, où les mots et les associations d’idées nourrissent un catalogue de propositions absurdes (voir ses compositions « bucoliques » réunissant des individus portants des noms imagés). L’oeuvre présentée ici détourne avec poésie le système d’identification visuelle tant vanté par Google : certes les différents éléments présents dans l’image sont identifiés à merveille, mais leur référencement (ou « tag ») est quant à lui complètement absurde. Aucun risque de se faire « épingler » par cet outil de contrôle détraqué.