« Le photographe et cinéaste canadien Stan Douglas remet en question les idées des spectateurs au sujet de la narration en créant des installations vidéo non linéaires, parfois générées au hasard, qui peuvent durer des jours. Le travail de Douglas s’intéresse directement à une variété de sources, des téléfilms de Samuel Beckett aux images reconnaissables de l’après-guerre dans la veine de la photographie de presse de l’époque. Les films de Douglas sont souvent accompagnés de collections de photographies, comme on l’a vu dans Le Detroit (1999/2000), réalisées après la série Detroit Photos (1997-1998), qui explorent toutes deux la décadence et la réinvention dans Detroit assiégé. »