Dan Graham débute au début des années 60 avec des pièces associées à l’art conceptuel, bien que son travail implique par la suite non seulement photographie et film, mais aussi performance, architecture et toujours écriture. Il est l’un des tout premiers artistes, sinon le premier, à avoir travaillé avec des dispositifs de surveillance. Dès 1974, il commence à expérimenter avec des installations équipées de CCTV (Closed-Circuit- Television) et souvent construites avec des g [...]
Dan Graham débute au début des années 60 avec des pièces associées à l’art conceptuel, bien que son travail implique par la suite non seulement photographie et film, mais aussi performance, architecture et toujours écriture. Il est l’un des tout premiers artistes, sinon le premier, à avoir travaillé avec des dispositifs de surveillance. Dès 1974, il commence à expérimenter avec des installations équipées de CCTV (Closed-Circuit- Television) et souvent construites avec des glaces sans tain (appelées en allemand « miroir d’espion » et fréquemment utilisées dans l’architecture des sièges administratifs des multinationales). Yesterday/Today, de 1975, sépare les deux continuités (image et son) pour les réunir de façon décalée. Son et image sont enregistrés dans le bureau de direction, puis transmis en flux continu vers l’espace d’exposition, mais avec un retard de 24 heures pour le son.