Après des études de lettres aux universités de Neuchâtel et Lausanne entre 1985 et 1991, Catherine Gfeller obtient un diplôme pédagogique qui lui permet d’enseigner l’histoire de l’art. Conjointement à ces activités, elle entreprend de nombreux voyages photographiques à travers les continents et son travail photographique en est emprunt. Peu à peu, ses photographies se multiplient et se superposent dans des montages juxtaposant différents fragments visuels en longues suites [...]
Après des études de lettres aux universités de Neuchâtel et Lausanne entre 1985 et 1991, Catherine Gfeller obtient un diplôme pédagogique qui lui permet d’enseigner l’histoire de l’art. Conjointement à ces activités, elle entreprend de nombreux voyages photographiques à travers les continents et son travail photographique en est emprunt. Peu à peu, ses photographies se multiplient et se superposent dans des montages juxtaposant différents fragments visuels en longues suites horizontales ou verticales. La ville envahit peu à peu cet univers épuré, et de collisions d’images en chevauchements, de transparences en enchevêtrements. A partir de 2000, elle explore les médiums vidéo et son pour évoquer des histoires entremêlant fiction et réalité, langage et image. La figure humaine et, plus particulièrement, celle de la femme, acquiert une place grandissante dans le travail de l’artiste, jusqu’à devenir le sujet principal de vidéos et de photographies. L’artiste tourne désormais son regard vers l’intime, le quotidien ou le récit autobiographique allié à une trame fictionnelle. (d’après un texte de Séverine Fromaigeat)