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Aurélie Pétrel * 1980 à Lyon, vit à Paris et Genève

« Au gré des rencontres et des collaborations, ses oeuvres ne cessent de questionner l’image, son statut, sa (re) présentation et son activation, ses processus de production. L’artiste ne se dit pas photographe : elle déconstruit, retisse, interroge aux confins des média. En explorant les marges, elle fait naître un parcours faisant résonner le matériau photographique dans un dialogue à mille voix. Comme une dialectique du même et de l’autre, elle décline sans jamais répà [...]

« Au gré des rencontres et des collaborations, ses oeuvres ne cessent de questionner l’image, son statut, sa (re) présentation et son activation, ses processus de production. L’artiste ne se dit pas photographe : elle déconstruit, retisse, interroge aux confins des média. En explorant les marges, elle fait naître un parcours faisant résonner le matériau photographique dans un dialogue à mille voix. Comme une dialectique du même et de l’autre, elle décline sans jamais répéter, révèle ce qui est là, en creux, ne montre pas. Mais Aurélie Pétrel est photographe : les enjeux de ses prises de vue ne sont jamais anodins. Leur déclenchement donne l’impulsion d’une écriture en partition, il est le mouvement premier qui rend possible tous les suivants. En floutant les frontières entre œuvre, représentation et monde vécu, elle métamorphose notre regard. »

C’est une sorte de mise en boîte de la photographie qu’opère Aurélie Pétrel, en lui offrant la dimension qui lui manque : la troisième. Ce déploiement des modes de production et de présentation de la photographie l’amène vers l’installation. L’artiste raconte au sujet de l’œuvre exposée : « Les signes indiciels de la mesure sont fixés sur des plaques de laiton, structurellement liés dans l’exposition : le rapporteur, le sablier, un couple photographié de dos. Ces trois images de petite dimension, ont une préciosité, elles sont la genèse, la référence à l’unité de temps/donnée, d’espace, et de présence/regard. L’effet doré du laiton pourrait placer ces images au rang d’icônes, ou de clichés relevant du passé. Cette texture se pose comme le point de départ d’une réflexion conceptuelle ». (Extrait du dialogue entre Sandra Doublet et Aurélie Pétrel, sur la base de l’accrochage et du texte d’Alex Brown dans le cadre de l’exposition Track 3du 07/12/2018 au 09/02/2019 au centre de photographie contemporaine Gallery 44 (G44) de Toronto)

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