PATRICK WEIDMANN
IMAGE DE CHARME

28.01 — 31.01.2016

Réinvité à artgenève après les succès rencontrés avec Jules Spinatsch l’année précédente, le CPG présente une nouvelle série de Patrick Weidmann.

Patrick Weidmann


Hors-les-murs : artgenève 2016

Son exposition personnelle au CPG en 2012, « Best of dictature » - à l’occasion de la sortie de sa première monographie chez JRP-Ringier éditions - posait pour la première fois dans la programmation du CPG et de façon incontournable la question du fétichisme de la marchandise. La présentation pour artgenève prévoit une nouvelle série inédite, représentant l’univers de la mécanique virile des motards agents de la paix, voire des anges gardiens des stars à Cannes. Pour accompagner la présentation de la nouvelle publication de Patrick Weidmann, Magazine de Charme, paru fin 2015 aux éditions Centre de la photographie Genève, le CPG présentera en « contrepoids »  des nouvelles pièces de la série éponyme que le CPG avait présentée pour la première fois en 2006 dans l’exposition PHOTO-TRAFIC. La combinatoire  « gendarmes en bottes noires à Cannes » et « repros photographiques froissées de pin-up de magazines érotiques » ravira les fétichistes de différents horizons, voire aussi de l’art contemporain.


Fiche d'artisteArtist file

Patrick Weidmann * 1958 à Geneva, vit à Geneva

En 1985, Patrick Weidmann est embarqué par l’artiste Orlan pour une virée rue St Denis. Rendez-vous est pris du côté des Halles. Il monte dans sa 2CV. Les arrêts sont fréquents sur le trottoir. Ils visitent de fond en comble tous les sex-shop et peep-show. Orlan s’amuse beaucoup mais reste quasiment réduit, d’après Patrick Weidmann, au silence victime d’un rhume assassin. Il constate que certains de ces lieux sont dans un état pitoyable. L’idée lui vient qu’il y aura un [...]

En 1985, Patrick Weidmann est embarqué par l’artiste Orlan pour une virée rue St Denis. Rendez-vous est pris du côté des Halles. Il monte dans sa 2CV. Les arrêts sont fréquents sur le trottoir. Ils visitent de fond en comble tous les sex-shop et peep-show. Orlan s’amuse beaucoup mais reste quasiment réduit, d’après Patrick Weidmann, au silence victime d’un rhume assassin. Il constate que certains de ces lieux sont dans un état pitoyable. L’idée lui vient qu’il y aura un jour un travail à faire sur l’indigence architecturale et in situde ces devantures et capsules désodorisées à l’eau de Javel.

Vers 2015, Patrick Weidmann les photographie presque tous. Entre temps, leur état s’est beaucoup aggravé. S’ils ne sont pas fermés ou reconvertis en fast-food, ils sont dans un état d’obsolescence qui leur confère un charme remarquable voisin du tragique, selon l’artiste.


Vue d'exposition

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